2 décembre 2015
Le surréalisme de situation
L'aventure commence en sortant de chez soi. Au petit coin de la grande rue. On y parle portugais et les accents lusitaniens ont des reflets colorés malgré le gris maussade et l'absence écrasante de lumière. C'est une chanson qui vous accompagne ainsi et trotte dans la tête, distrayant quelque peu nos esprits taciturnes. Même sans y prêter attention, la mélodie supporte nos pas vers un lieu radieux, abrité du crachin. C'est toujours agréable d'entendre une langue étrangère qui évoque la détente, le soleil, les embruns et la bonne table. Que serions-nous, pauvres belges sans la présence de ces gens. Des flamands perdus dans le marasme de l'eau et le surréalisme de situation.
Publicité
Publicité
Commentaires