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Le quart net de ma moitié
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  • Isoler des mots, les transcrire, découvrir le sens au fur et à mesure de l'écriture, c'est un peu quitter le bateau avant qu'il ne prenne l'eau, c'est jouer avec des bouts de phrases. Libre propos au quotidien, parfois pertinent et souvent impertinent .
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Le quart net de ma moitié
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27 décembre 2020

Percepteur d'irréel bis

Pas de faux semblant qu'il disait. Juste de vrais. Il aimait les vrais semblants, sous toute vraisemblance. Celle de l'imagination qui faisait office de précepte absolu. Cette vraisemblance de l'imagination comme l'éventail de ses forces propices à instaurer la fantaisie dans les moindres situations; et qui permettait à l'invraisemblable de se produire.

Aussi parce qu'elle lui était indispensable, tel un viatique sans lequel le doux parfum du quotidien restait enfoui, inaccessible.  Le pouvoir de la distorsion n'étant pas le perception subjective de la réalité mais était, bien plutôt, l'énergie qui manquait, la poésie cachée des moindres instants.

Cet anodin ne l'étant jamais pour tout le monde et encore moins de la même façon. L'anodin, n'existant pas. Ou plutôt, si, l'anodin existant en ces termes: des aspects sublimes que seuls les initiés savent percevoir.

Il donnait parfois l'impression d'être présent sans être là, comme absents aux autres. Mais l'était-il à lui même ? Il était, peut-être, plus présent que les autres, mais sa perception de la réalité l'élevait vers un degré de réalité surréel. Il ne s'agissait pas de divagation ni encore moins d'errement. Il était de plein pieds dans le ici et maintenant.

Et de semblables percepteurs du réel qui échappent aux gens pressés continuent par ailleurs leur office. Ils construisent un réel qui ne s'appréhenderait que patiemment, au rythme lent d'une nature oubliée, en décalage avec l'empressement et la névrose des exigences de la vie dite moderne. La société postindustrielle n'ayant rien à voir avec l'appréciation des choses simples. Comme chacun le sait, en individu réfléchi que nous sommes. Et pourtant, nos existences, souvent, tendent à nous prouver le contraire.


 

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