Quand bien même
Et si tout pouvait recommencer. Tout reprendre sur un autre mode; Celui de l’inintelligible. De l’insondable. De l’imperceptible. De l’inabordable.
Quand bien même cela dépasserait notre entendement. Et si cette fin entre elle et toi était les prémices à quelque chose de neuf et de résolument différent, de profondément unique telle que fut votre relation ?
Une union d’un autre type qui vous porterait presque malgré vous quand bien même vous vous êtes quittés, vous vous êtes éloignés l’un de l’autre, vous êtes perdus l’un à l’autre, deux êtres en déshérence l’un de l’autre.
Quand bien même, cette fin n’aurait pas de fin, elle se prolongerait dans cette inconscience collective de vous deux. Une inconscience remarquable qui existerait par le sublime qui vous animait dans vos amours passés, Encore aujourd’hui, elle s’anime auprès de toi, te couvre de sa bienveillance heureuse et de son sourire permanent.
Quand bien même tu ne la croiserais plus, le scintillement de ses yeux, cette vivacité auréolée du bonheur qui vous accompagnait par magie renaîtrait, demeurerait à nouveau et pour toujours.
Quand bien même, elle n’existe plus que dans tes rêves enfouis, en un lieu déterminé de ton âme, tu la rejoins par magnétisme, par transmutation, par les sens cachés de l’essence de notre déshumanité.